La préparation bouse de corne dite « 500 » est obtenue par la fermentation dans le sol durant la période hivernale, de bouse de vache de bonne qualité qui a été introduite dans des cornes de vaches.
On accordera la plus grande importance à n’employer que des préparations s’étant totalement métamorphosées dans le sol durant la période hivernale. Elles doivent être humides, de nature colloïdale, de couleur brun noir, sans odeur ou avec une légère odeur humique de sous-bois. Les préparations qui ont amorcé un processus de dessèchement ou au contraire de moisissure ou de putréfaction ne donnent pas de bons résultats.
Cette préparation, quand elle est bien élaborée, bien conservée et bien appliquée, occupe une place primordiale, car elle s'adresse au sol et aux racines des plantes.
La préparation bouse de corne « 500 » devrait être appliquée au moins deux fois par an, en général au printemps et à l'automne, un peu avant que l'activité biologique des sols ne soit la plus intense. Chacun doit juger des conditions dans son propre lieu. Ces conditions correspondent en général en un lieu donné à des conditions de chaleur et d’humidité suffisantes dans le sol.
On utilise 100 grammes de « bouse de corne » (500) dans un minimum de 30 à 35 litres d'eau par hectare. L'essentiel est la quantité de préparation « bouse de corne » par hectare. Celle-ci peut être brassée dans un plus grand volume d'eau. Mais cela n'est guère économique ni en chauffage ni en moyens de manutention.
Pour des parcelles inférieures à 10 ares (1000 mètres carrés) on utilise 10 à 20 grammes de « 500 » dans 5 à 10 litres d'eau et on pulvérise le tout.
La préparation bouse de corne « 500 » doit être diluée dans de l'eau de pluie conservée dans de bonnes conditions et brassée énergiquement durant exactement une heure avant d'être pulvérisée (l'eau doit être tiédie avant brassage, idéalement jusqu'à la température du corps humain).
L'application devrait se faire dans la soirée en tout cas pas avant 17 heures (16 heures en heure d’hiver) , par un jour ni trop venté, ni trop chaud, une fin d'après-midi un peu couverte est idéale. On évite de pulvériser sous la pluie ou si une grosse pluie est prévue après l’épandage. Il est mieux de s'abstenir si une gelée nocturne est attendue.
Les bonnes conditions atmosphériques et un état favorable du sol sont plus importants que les indications de l'agenda biodynamique (Il est préférable cependant d'éviter les quelques heures avant et après les nœuds et les éclipses de la Lune et des différentes planètes).
Épandre aussitôt que possible après avoir brassé (idéalement dans l'heure qui suit, au maximum deux heures après la fin de la dynamisation).
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